On fait le point avec Camille Ayglon-Saurina

Camille Ayglon-Saurina fait le point avec nous avant d’entamer la dernière ligne droite de la phase régulière de Championnat. Elle revient sur son parcours, le début de saison difficile des Roses, le titre de Championnes d’Europe, et évoque également la fin de saison qui se dessine. Bonne lecture 🙂

Son parcours

Peux-tu nous présenter ton parcours pour commencer? A quel âge as-tu commencé à jouer au handball et pourquoi tu as choisi ce sport?

J’ai commencé en 4ème au collège à l’UNSS, donc j’avais environ 14 ans, c’est mon prof de sport qui m’avait donné l’adresse du club de Nîmes en me disant que ça pourrait être sympa… Il a bien fait (rires). J’étais avec une copine qui a été à fond direct et qui a voulu faire sport études donc même si j’ai hésité j’ai finalement suivi le mouvement. Avant le hand, j’ai fait de la danse classique, de la GRS, du patinage artistique, du judo…ma famille n’est pas du tout dans le hand, mes parents n’ont pas fait beaucoup de sport et mon petit frère a commencé le hand aussi, mais il est très grand et très fin, encore plus que moi, et il a eu plusieurs petites blessures liées à sa croissance donc il n’a pas continué.

 

Quels clubs as-tu connu au cours de ta carrière?

Concernant mon parcours, j’ai commencé au HBCN à Nîmes. Etant Nîmoise, j’ai tout fait là-bas : sport études, centre de formation, et premières années pro ; j’y ai joué de très nombreuses années.

J’ai participé à ma première compétition avec l’équipe de France en 2007 et en 2008 je suis partie à Metz pendant 2 saisons. C’est le moment où j’ai eu pas mal de propositions, notamment pour partir à l’étranger, mais je ne me sentais pas prête à partir donc j’ai choisi Metz car le club avait déjà gagné un certain nombre de titres de championnes de France sur les derniers années et elles jouaient déjà la Ligue des Champions.

Après cette expérience, mon choix a été plus personnel pour se retrouver avec Guillaume (Saurina, son mari) ; lui jouait à Nîmes à ce moment-là, donc je suis redescendue dans mon club de cœur en espérant gagner quelque chose avec eux. Je me suis réinscrite dans le projet à Nîmes et je pense que j’y aurai passé la fin de ma carrière si Nîmes n’avait pas déposé bilan en avril 2016. A ce moment-là il a fallu, à 3 mois des JO, se réorganiser, retrouver un club, sachant que Milo (leur fils) faisait déjà partie de notre vie, et que Guillaume était encore sous contrat à Nîmes. Il a donc il fallu trouver un projet familial pour l’année suivante et on a eu la possibilité d’aller jouer à Bucarest tous les 2. Pour ma part c’était l’occasion de rejouer la Ligue des Champions, j’ai signé au mois d’avril ou mai et elles ont gagné le Final Four juste après, donc j’avais finalement signé au sein de l’équipe Championne d’Europe. Guillaume de son côté jouait la Coupe d’Europe et nous la Ligue des Champions, c’était la seule différence, sinon nous jouions tous les deux en première division et dans le même club. Je suis restée 2 ans à Bucarest et Guillaume 1an et demi car la 2ème saison s’est moins bien passée pour lui, il y a une histoire de quotas de joueurs étrangers là-bas donc il est parti à la mi-saison au HBC Nantes. À partir de là, on a commencé à regarder pour un retour en France pour moi afin de se rejoindre. Par ailleurs, j’avais été un peu frustrée après le titre de Championnes du Monde (remporté avec l’Équipe de France en décembre 2017) de ne pas avoir pu fêter ça en France parce qu’à Bucarest, on n’a même pas eu un bouquet de fleurs, on nous a dit « bravo » à l’entraînement et « désolé » pour celles qui n’ont pas fait aussi bien ,et puis on est reparties dans le quotidien. Pendant ce temps, je voyais toutes les filles évoluant en France qui faisaient le tour des clubs, qui ont été fêtées, qui ont profité aussi avec le public et franchement ça m’a vraiment frustrée. Donc je me suis dit l’Euro en France, j’aimerais bien participer à la promotion en amont, vivre la compétition à la maison et j’espérais qu’on ait quelque chose à fêter donc j’apprécie pleinement là. D’autant plus que cela faisait un moment que Guillaume voulait enchaîner sur l’entraînement donc c’était aussi une opportunité pour lui de signer au NAHB. Nous voulions vraiment trouver un projet de famille, car depuis 2008 c’est un peu notre priorité, et encore plus depuis qu’on est 3, c’est une condition essentielle.

Tu as côtoyé beaucoup de coachs, au cours de ta formation mais aussi au cours de ta carrière ; quel type de coach t’a marquée?

Il y en a eu 2 surtout :

Christophe Chagnard, qui a été mon entraîneur de pôle, c’est lui qui est venu me chercher dans les sélections régionales et qui m’a dit « ouais ça pourrait être bien que tu ailles au pôle », je me suis un peu moquée de lui la première fois qu’il m’a parlé, je l’ai mimé dans la chambre en rentrant parce que je n’étais pas du tout dans ce délire là. C’est lui qui m’a supportée, boostée notamment au pôle parce qu’en 1ère année j’étais encore en dilettante, je venais mais j’étais là pour m’amuser, je n’étais pas tournée vers la performance. Je pense que pendant mes 3 années de sport études, il m’a vraiment inculqué ça, c’est lui qui m’a donné une vraie culture défensive, et je pense que toutes les bases je les lui dois. Je l’ai retrouvé ensuite en D1 à Nîmes, il a été mon coach depuis mon retour de Metz jusqu’au dépôt de bilan du club. C’est quelqu’un de vraiment entier, extrémiste parfois, mais avec qui j’ai toujours eu une relation particulière, toujours dans le vrai. C’est quelqu’un que je revois toujours quand je vais à Nîmes.

Olivier Krumbholz, sur mes 12 ans en équipe de France, il en a fait pas mal. Toute ma carrière, quoiqu’il arrive en club et quel que soit les moments de forme ou de méforme, je sais qu’à chaque fois que je suis allée en équipe de France, quand il me faisait rentrer sur le terrain, j’ai toujours eu le sentiment qu’il me faisait confiance. Jje pense que ce n’est pas donné à tout le monde, d’avoir ce sentiment-là. Je me suis toujours sentie bien sur le terrain avec le maillot de l’équipe de France. La défense est aussi au cœur de son projet, c’est là-dedans que je m’éclate le plus quasiment, et j’ai aussi grandi en tant que joueuse grâce à tout ce qu’il m’a apporté. C’est par ailleurs ce que j’ai envie de transmettre et je me retrouve à fond dans le projet de l’équipe de France. Si je dois définir ce que j’aime bien faire au handball, c’est très proche du projet de l’équipe de France, en tout cas défensivement.

 

Son arrivée à Nantes

Tu as expliqué un peu plus haut pourquoi tu souhaitais revenir en France avec cet Euro en ligne de mire. Mais pourquoi as-tu choisi Nantes?

Le projet était ambitieux, j’ai aussi joué 10 ans avec Blandine donc forcément j’étais également heureuse de la retrouver.

J’avais entendu beaucoup de bonnes choses sur la ville en elle-même mais ce n’était quand même pas une décision pas évidente. Je n’ai pas beaucoup changé de clubs dans ma carrière et il n’y a pas beaucoup de clubs pour lesquels je me voyais jouer en dehors du HBCN. Quand le club a coulé, je ne me voyais pas porter un autre maillot en LFH car cela avait beaucoup de sens pour moi. Donc au final je suis partie à l’étranger pour une super belle opportunité.

On s’était fait le constat avec Guillaume d’ailleurs, juste avant que le HBCN dépose le bilan, qu’on n’avait pas grand-chose à regretter de nos carrières hormis peut-être une expérience à l’étranger. Donc finalement dans notre « malheur » ça nous laissait la possibilité de vivre cela. Après cette expérience à l’étranger, malgré tout, je ne me voyais pas dans beaucoup de clubs en France. Et en y réfléchissant, toutes ces fois où j’avais joué contre Nantes, c’était une équipe dans laquelle j’avais l’impression qu’il y avait des valeurs se rapprochant des miennes et que c’était un club qui pouvait me donner envie, et il y en avait pas tant que ça au final. J’avais déjà été en contact avec le club par le passé ; avec Arnaud (Ponroy, le Président du club) après ma 1ère année à Bucarest mais aussi avec Jan Basny (ancien entraîneur de Nantes) quand le HBCN avait coulé.

 

Comment as-tu vécu ton arrivée à Nantes et que penses-tu de la ville ?

Il manque juste un peu de soleil (rires), je suis obligée de le dire car j’ai vécu quasiment toute ma vie dans le sud … bon à Metz déjà j’avais compris que ça n’était pas partout comme ça ! Même à Bucarest c’était un super climat : il fait froid et il y a beaucoup de neige l’hiver mais ça ne dure pas très longtemps et ensuite d’avril à octobre, il fait trop beau ! Donc le retour à la grisaille c’est un peu compliqué des fois, encore qu’on a été très chanceux cet été. Mais sinon on est bien installés, Milo a trouvé ses repères et nous aussi, dans des rôles nouveaux.

Je me sens vraiment bien à Nantes et bien dans le projet, bien avec l’équipe ; j’ai trouvé des filles avec qui j’apprécie de jouer mais que j’apprécie aussi en dehors et c’est super important pour moi. Je ne peux pas venir tous les matins juste pour faire mon entraînement, rentrer chez moi et ne rien partager. C’est pour ça que j’aime le sport collectif et le hand.

 

Sa saison en rose

Peux-tu nous raconter comment tu as vécu ce début de saison un peu délicat et notamment le changement d’entraîneur en novembre?

Honnêtement, je l’ai assez mal vécu ce début de saison et ça n’est pas dû uniquement à ce qu’il s’est passé ici au club. Il est vrai que l’été a été très intense pour moi, avec la préparation estivale avec l’Équipe de France qui a coïncidé avec le déménagement de Bucarest, j’ai eu l’impression de pas avoir du tout breaké. L’été d’avant, c’était l’été post-JO donc on n’a pas vraiment breaké non plus. Alors je ne sais pas si c’est aussi parce que j’ai 33 ans, mais je l’ai vraiment mal vécu avec en plus des petits pépins physiques dès le début de la saison, chose à laquelle je ne suis pas trop habituée. C’était très frustrant pour moi d’arriver ainsi dans ce nouveau projet, alors que j’avais envie d’être à 200% de mes moyens pour apporter un maximum au groupe, d’autant plus qu’il y avait d’autres blessures à ce moment-là. Donc ce n’était pas très agréable d’arriver dans un nouveau projet dans ces conditions-là.

Ensuite, nous n’avons pas débuté la saison comme nous l’avions espéré, donc l’ambiance a rapidement été assez lourde donc c’était compliqué de prendre du plaisir dans ces conditions et d’être performante. Ce qui n’était pas agréable non plus, c’était de sentir l’équipe qui se divisait progressivement, final donc même entre nous c’était particulier qu’une moitié de l’équipe se sente décrochée, que l’autre se sente concernée mais qui n’est pas en état d’assumer les responsabilités donc ça n’était pas des mois agréables. Quand Allan est arrivé, moi je n’étais pas là pendant l’intermède et j’avoue que l’équipe de France c’était une vraie bouffée d’oxygène pendant cette période-là. Ce qui m’a vraiment fait du bien quand je suis revenue c’était vraiment le fait qu’Allan mette tout le temps de la bonne humeur, de l’enthousiasme et du sourire à ces entraînements et ça déjà pour moi c’est hyper important de venir s’entraîner dans ces conditions.

 

Quel regard portes-tu sur votre parcours jusqu’ici?

C’est un peu mitigé, j’ai l’impression que l’on a un peu gâché des choses au début de la saison parce que nous n’avons pas réussi à se mettre toutes ensemble dans le bon mode, surtout après avoir fait une prépa où tout avait quasiment roulé, donc il y a eu beaucoup de frustration au début de la saison. Par ailleurs, nous ne sommes pas épargnées par les blessures ou les absences donc on se bat avec les moyens du bord mais je pense que désormais, depuis l’arrivée d’Allan, nous allons toutes dans le même sens donc j’ai bon espoir pour la suite. J’espère qu’on décrochera une place européenne pour l’année prochaine parce que c’est une vraie frustration d’avoir été éliminées aussi rapidement et surtout contre un club français.

 

A titre personnel, quels sont tes objectifs au sein de ce collectif nantais?

J’avais envie de retrouver des sensations au niveau offensif parce que c’est vrai qu’à Bucarest, notamment la deuxième année, j’ai été cantonné à la défense. J’ai eu 5 coachs différents en 2 ans donc je n’étais pas toujours logée à la même enseigne mais avec la coach qui est restée les ¾ de la 2ème année, j’avais un rôle quasi exclusivement défensif. Je sais qu’en équipe de France, mon rôle est plus défensif aussi même s’il y a des moments où on attend de moi que je puisse amener mes savoir-faire sur l’attaque, pendant des périodes relativement courtes, mais malgré tout des périodes qui sont importantes ; donc j’avais envie de reprendre un petit peu de sensation sur mon jeu d’attaque de manière plus régulière et de retrouver du rythme. Il est vrai que quand tu n’es qu’une « demi-joueuse » comme j’ai été utilisée à Bucarest, le jour où tu te retrouves à jouer des 2 côtés du terrain, tu sens que ça fait un moment que tu l’as pas fait même si l’endurance n’est pas forcément mon point faible, c’était un point important.

J’ai envie d’être un leader défensif et j’ai aussi ce côté transmission que j’aime beaucoup, je commence à être une joueuse expérimentée, ça fait plus classe que de dire vieille (rires). Pour moi, c’est important, par exemple avec une fille comme Orlane avec qui je partage le poste, d’échanger beaucoup et si je peux lui apporter, je le fais et pareil pour d’autres en défense, je pense à Manon qui est à côté de moi par exemple.

 

Le titre de Championne d’Europe

Tu es devenue Championne d’Europe en décembre dernier. Comment as-tu vécu ce sacre à la maison?

C’était quelque chose d’énorme ! J’étais heureuse d’en avoir profité pleinement, à aucun moment j’ai senti de la pression du fait que ça soit en France et j’ai vraiment réussi à me dire qu’on avait la chance d’avoir tout le public derrière nous. J’ai vraiment l’impression d’en avoir profité à 100%, c’était vraiment quelque chose de fort et de partager ça notamment avec Milo, car il n’avait jamais vécu ça autour des grandes compétitions. Donc c’était important de partager ça avec lui et avec Guillaume aussi. Toute ma famille était là pour la finale donc c’était la cerise sur le gâteau.

Après de telles émotions, ce n’est pas trop dur de revenir dans la « vraie » vie?

Ce qui a été dur c’est de n’avoir eu que 6 jours pour couper, c’est vraiment peu et ils sont passés très vite. En y repensant à Bucarest, on avait repris le 3 janvier, donc nous avions finalement eu une semaine en plus et ça fait vraiment la différence.

Après une compétition comme ça, je sais que le mois derrière est un peu compliqué, tu t’es tellement investie psychologiquement que derrière tu as une décompression dans la tête mais aussi dans le corps. De plus, étant donné que nous enchaînons les matchs, nous faisons moins de travail physique, et de mon côté, comme je ne suis pas hyper musclée naturellement, j’ai besoin de cet entretien pour être en forme. Finalement, sur les compétitions j’ai tendance à perdre un peu de poids, un peu de muscle, donc derrière il faut reconstruire un peu ça. Et cela combiné avec la décompression mentale, je sais que les retours de compétition c’est une période un peu creuse où il faut s’accrocher et se battre. Même si c’est quand même plus facile quand on revient avec un titre et que l’on a vécu toutes ces émotions.

 

En dehors du terrain

Quand tu ne joues pas au hand, quels sont tes hobbies ?

J’aime beaucoup lire, mais je n’ai pas lu depuis 120 ans. Quand tu es maman d’un petit garçon, tu as quand même plein d’autres trucs à faire avant de pouvoir te poser avec un bouquin. L’été, le kiff c’est quand t’as la maison avec la piscine, le barbeuc, le terrain de pétanque, tes hobbies c’est juste d’inviter tes potes, de faire des bonnes bouffes et profiter. Ah oui, manger ! J’aime manger, je peux le mettre dans mes hobbies (rires) !

J’apprécie aussi beaucoup les petits moments entre amis… je n’ai pas besoin de beaucoup de superflu. J’aime voyager aussi mais pour ça j’attends la fin de ma carrière avec impatience parce que j’ai beaucoup voyagé pour voir les gymnases, c’est un peu frustrant car j’ai fait énormément de pays mais je n’ai pas eu le temps de profiter de grand-chose.

Et dès qu’on a un moment off, je profite beaucoup de Milo, mine de rien même si on part souvent en déplacement, on profite quand même souvent de lui, finalement plus que des parents qui font  8h – 18h. Et il ne se rend pas spécialement compte qu’il a de la chance de nous voir beaucoup et il est devenu exigeant du coup quand il nous voit moins. En plus, on a notre nounou roumaine à Nantes donc c’est chouette et c’est vraiment un luxe de pouvoir partir complètement sereins.

 

As-tu des rituels particuliers avant les matchs ?

J’ai un repas de veille de match qui fait bondir la médecin de l’équipe de France car c’est totalement l’inverse de ce que l’on peut préconiser, je ne sais pas si j’ai le droit de lire (rires) : une pizza 3 fromages sur base crème avec du chorizo en plus (rires). Et bien sûr ce n’est pas moi qui la cuisine! Je vais me faire taper sur les doigts par tous les diététiciens du monde. A la base c’était Guillaume qui mangeait ça la veille de ses matchs et comme il en a plus j’ai récupéré la tradition. Parce que forcément quand on jouait tous les deux, on ne pouvait pas non plus manger de la pizza deux fois par semaine. C’est rigolo parce que l’année dernière à Bucarest, les scandinaves ont une culture vachement plus diététique que nous globalement et j’ai réussi à faire faire ça à une norvégienne à la fin (rires) parce qu’elle l’avait fait une fois avec moi et on avait gagné en Champion’s League donc c’est devenu la tradition, bon le jour où on a perdu elle voulait plus trop mais j’ai quand même réussi à la détourner donc c’est rigolo !

Ce n’est pas vraiment des rituels que j’ai mais plus des habitudes. Bon si j’ai vraiment fait un match pourri, je vais changer de brassière parce que c’est la faute de la brassière (rires), des fois je fais des trucs débiles comme ça et puis des fois je me dis bon par contre si ça tenait à la brassière, t’embêtes pas à aller t’entraîner tous les jours si c’est juste ça qui fait que tu fais un bon match ou pas (rires) ! Donc j’essaye de me battre contre ces petits rituels mais je crois que tu en as toujours sans forcément trop y croire non plus.

Ah si j’ai un truc, mais je ne le fais qu’en équipe de France : je fais toujours une dédicace à mes 2 hommes sur mes chaussures ; j’écris les initiales là où je mets la colle sous le sparadrap. Je le fais seulement en équipe de France car bien souvent j’étais loin d’eux, alors que là je suis à la maison donc ils sont plus ou moins avec moi déjà.

 

Place à quelques questions sur tes coéquipières :

Selon toi, dans l’équipe, qui est :

  • La plus travailleuse ? Blandine
  • La plus râleuse ? Normalement c’est moi mais du coup là je vais dire Béa
  • La plus drôle ? Manon, elle me fait rire, on rigole souvent toutes les deux. Alors des fois c’est moi qui la branche, je rigole parfois à son insu mais je l’aime beaucoup, elle me fait rire.
  • La plus tête en l’air ? il y a compétition là : entre Laurine, Emilie et Orlane, il y a du potentiel.
  • La plus bavarde ? Lélé ! (Léa Lignières)

 

Que peut-on te souhaiter pour la suite de tes aventures au NAHB ?

Une qualification européenne et ça sera déjà pas mal pour cette année.

 

Le mot de la fin pour les supporters du NAHB?

Continuez à mettre le feu à Mangin comme vous l’avez fait sur les derniers matchs, c’était incroyable ! Et comme je l’ai dit, ça aurait été la cerise sur le gâteau d’accrocher Brest ou Metz, mais là on va vraiment avoir besoin de vous pour les matchs qui comptent, alors venez nombreux et continuez à assurer ! MERCI !

Nantes Atlantique Handball

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